Miyoskamin est une façon de dire “printemps“ ou “la terre qui se brise” en langue crie des plaines.
Le nom Miyoskamin a été choisi pour refléter la nouveauté de ce type de projet. Un tel programme de logement de transition lancé par le Foyer pour femmes Autochtones de Montréal est un projet innovant et vital pour la communauté Autochtone urbaine de Montréal.
UN PROJET DU FOYER POUR FEMMES AUTOCHTONES DE MONTRÉAL
Depuis plus de 25 ans, le Foyer pour femmes autochtones de Montréal est au service de la communauté autochtone urbaine et constitue un refuge essentiel pour les femmes Autochtones et leurs enfants. Le rêve d’un projet comme celui de Miyoskamin a commencé il y a plus de 12 ans afin de mieux accompagner les femmes après leur passage au Foyer.
Malgré les parcours de guérison réussis de nombreuses clientes du Foyer, des lacunes dans la continuité des services ont été identifiées lors de leur départ. Certaines résidentes ont rencontré des défis importants que ce soit en matière d’accès au logement, d’obstacles à liés à l'éducation et à l'emploi, de discrimination systémique ou en termes de barrières linguistiques et culturelles.
Le Foyer pour femmes Autochtones de Montréal a reconnu le besoin d’établir des solutions à long-terme et a commencé à envisager la construction d'un projet de logement de seconde étape pour les femmes Autochtones et leurs enfants - prolongeant ainsi notre mission d'autonomisation des familles et de réalisation de leurs rêves et espoirs.
QUELS SONT LES BESOINS EN MATIÈRE DE LOGEMENTS SUPERVISÉS ?
Miyoskamin a été construit avec plus qu'une simple idée de logement en tête. Le cœur de notre mission est d’offrir un éventail de soutien complet afin que les familles puissent rester unies.
La Commission d'enquête publique de 2019 sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec (la Commission Viens, lire le rapport sommaire ici), a constaté l'existence d'obstacles systémiques dans les domaines suivants : services policiers, justice, services correctionnels, santé et services sociaux et protection de la jeunesse.
Il s'agit des conséquences d'un héritage colonial traumatiques qui comprend, entre autres, le vol des territoires Autochtones, les traités non respectés, les systèmes de pensionnats, la rafle des années 60 et l'épidémie de variole apportée par les colons sur l'île de la Tortue.
Pour certains témoins, l'approche actuelle du placement des enfants Autochtones par la protection de la jeunesse s'inscrit dans un continuum de disparition : comme le système des pensionnats et les adoptions illégales de la rafle des années soixante, elle contribue à l'effacement et à l'affaiblissement du tissu social des communautés Autochtones.
Avec son taux élevé de placement d'enfants autochtones, certains sont allés jusqu'à dire que le système actuel de protection de la jeunesse, «est la nouvelle expérience des pensionnats». Il n'est pas surprenant que, dans ce contexte, les communautés Autochtones pensent que la protection de la jeunesse est là pour «retirer» les enfants. Dans certaines langues Autochtones (comme l'anishinaabe), le terme «directeur de la protection de la jeunesse» se traduit par «celui ou celle qui retire ou prend les enfants »*.
Calendrier
En juillet 2023, le bâtiment a été officiellement achevé et le personnel a été autorisé à travailler sur le site.
En octobre 2023, nous avons accueilli nos 5 premières participantes au programme de logement.
En novembre 2023, nous avons accueilli 4 participantes supplémentaires
En décembre 2023, nous avons accueilli 4 participantes supplémentaires
En fournissant des logements sécuritaires et abordables, nous espérons que Miyoskamin sera un lieu où les familles pourront grandir ensemble et briser les cycles intergénérationnels de trauma et de séparation.

Localisation
La détermination de l'emplacement de Miyoskamin a été une étape cruciale. Le site de Miyoskamin est stratégiquement situé dans le centre-ville de Montréal - à distance de marche des écoles, des parcs, de la ligne de métro et de nombreuses organisations communautaires qui desservent des familles autochtones urbaines. Ainsi, les familles qui choisissent de vivre à Miyoskamin n'ont pas besoin d'être isolées des ressources avec lesquelles elles entretiennent des relations préexistantes.
Adresse :
757 Rue des Seigneurs
Montréal, QC H3J 1Y2
Notre équipe
LARISSA STATES, ELLE
DIRECTRICE,
MIYOSKAMIN
larissa.states@miyoskamin.com
Elizabeth Murphy, Elle
COORDINATRICE DE SERVICES,
MIYOSKAMIN
service.coordinator@miyoskamin.com
Tashiina Buswa, Elle
COORDINATRICE AUX COMMUNICATION,
MIYOSKAMIN
tashiina.buswa@miyoskamin.com
LAURENCE DUFRESNE, ELLE
INTERVENANTE DE SOUTIEN AUX RÉSIDENTES
laurence.dufresne@miyoskamin.com
VANESSA MIGLIALO, ELLE
CHEFFE D'ÉQUIPE,
MIYOSKAMIN
vanessa.miglialo@miyoskamin.com
KENDALL BRYANT, ELLE
INTERVENANTE DE SOUTIEN AUX RÉSIDENTES
kendall.bryant@miyoskamin.com
Iohseri:io Polson, Iel
COORDINATION DE PROGRAMMES
programming@miyoskamin.com
Med pilla, il
AGENT D'ENTRETIEN,
MIYOSKAMIN
maintenance@miyoskamin.com
BASILE NONDO, Il
GARDIEN DE NUIT,
MIYOSKAMIN
basile.nondo@miyoskamin.com
CHARLES DE BONVILLE, Il
COORDINATEUR AUX OPÉRATIONS,
MIYOSKAMIN
charles.debonville@miyoskamin.com
Hamsan Kennedy, Il
GARDIEN DE NUIT,
MIYOSKAMIN
hamsan.kennedy@miyoskamin.com
JENNIFER LEE, Elle
COORDINATRICE DES SOINS,
SARALIKITAAQ
jennifer.lee@saralikitaaq.com
Annabelle Lanthier-Veilleux, Elle
AVOCATE,
SARALIKITAAQ
annabelle.lanthierv@saralikitaaq.com
Amanda Mayoff
ASSISTANT FAMILIAL,
SARALIKITAAQ
amanda.mayoff@saralikitaaq.com
Amy Streimer, Elle
ÉDUCATRICE,
SARALIKITAAQ
amy.streimer@saralikitaaq.com
LAURA BOYCE, Elle
COORDINATION DE LA PROGRAMMATION JEUNESSE,
SARALIKITAAQ
laura.boyce@saralikitaaq.com
LILI DOBORYI
ASSISTANT FAMILIAL,
SARALIKITAAQ
lili.doboryi@saralikitaaq.com
Sarah Armstrong, Elle
SOUTIEN AUX FAMILLES,
SARALIKITAAQ
sara.armstrong@saralikitaaq.com
ALISON ROIG
ÉDUCATRICE,
SARALIKITAAQ
education@saralikitaaq.com

MIYOSKAMIN
Un programme de logement sûr, abordable et culturellement adapté
Saralikitaaq
Saralikitaaq est une clinique de pédiatrie sociale communautaire située à Miyoskamin.